dimanche 24 juillet 2011

Mon histoire

Je me rappelle d’un épisode assez précis de ma vie. A l’époque, je devrais avoir moins de dix ans. Durant mon enfance, je me posais plusieurs questions sur l’existence de vie sur la planète terre. Pourquoi naître alors que nous sommes tous condamnés à mourir un jour ou un autre. L’existence de l’être humain devrait forcement avoir un objectif en soi. Je me rappelle d’être réveillée une nuit en pleures car je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il y a après la mort. Cette même nuit, je suis allée voir ma mère et lui ai posé ma question. Elle m’a dit que nul ne le savait exactement car aucune personne n’était revenu pour dire ce qui  existait après la mort.
Quand j’étais petite fille, j’allais à l’église évangélique avec ma grand-mère maternelle et j’aimais beaucoup les louanges que l’on chantait là-bas. Je trouvais cela très apaisant et plein de force. J’étais très proche de ma grand-mère et on visitait plein d’endroits ensembles. Un jour, l’une de ses amies est décédée et nous sommes allées ensembles à son enterrement. C’était la première fois que je voyais un défunt. Je ne comprenais pas comment son amie était physiquement là dans le cercueil avec nous et au même temps, en vérité, elle n’étais plus là. Serait-elle à cet instant même en train de nous voir de loin et assistait à son propre enterrement ? Ce jour-là, j’ai faillit tomber dans les pommes si la fille de cette dame qui était infirmière n’avait pas remarqué mon état de malaise. Depuis ce jour, toutes les fois que je me suis rendue dans un cimetière, je ressentais la même malaise jusqu’au point où j'ai songé à ne plus jamais mettre les pieds dans un cimetière. Ma grand-mère rigolait en disant que ça serait dommage que je ne puisse pas venir à son enterrement à elle. Et moi, je préférais ne pas y penser car je l’aimais beaucoup.
Mais un jour l’inévitable est arrivé, ma grand-mère est morte quand j’avais 16 ans. Son corps a été veillé à l’église où nous allions ensembles. Sur le chemin de l’église ce jour-là, j’imaginais l’ambiance que j'allais y trouver et je m’attendais à beaucoup de pleures de la part  de ses amis car ma grand-mère était bien aimée. En arrivant à l’église, j’ai été agréablement surprise de voir que les gens n’étaient pas tristes du tout, au contraire ils rayonnaient de joie ! J’ai compris que pour eux la mort n’était pas une fin en soi mais plutôt un passage vers la vie éternelle auprès de Dieu. Les personnes de l’église étaient contentes parce qu’elles savaient que ma grand-mère était  partie « dans la gloire ». Ces éléments commençaient à répondre en partie à mes questionnements d’enfance.
Je savais que Dieu existait. Je regardais le ciel et j’essayais d’imaginer où il était et comment il nous voyait ici-bas.  Lors de la fête de Noël quand tous mes amis se souciaient de savoir ce qu’ils allaient recevoir de la part du père Noël, j’écrivais une lettre à Dieu.  Je mettais sur papier mes souhaits pour l’année à venir et je lui remerciais pour les bonnes choses que j’avais eu durant l’année qui se terminait.
Le temps est passé et je me suis éloignée de l’église. Je poursuivais ma ville d’adolescente tout en laissant loin derrière mes questionnements d’enfance.
Puis un jour quand j’avais 21 ans, un pasteur est venu à la maison rendre visite à ma mère. Cet homme avait quelque chose de très fort en lui. Il m’a demandé si « j’étais  sauvée».  J’ai réfléchi un peu et je lui ai répondu que je pensais que oui car je savais qu’il y avait un Dieu et je le respectais. Pour ma surprise, j’ai appris que cela n’était pas garant du salut.  Pour être sauvée, il fallait reconnaître le sacrifice de Jésus-Christ et croire en lui.
Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.
Jean 3.16
 Le pasteur m’a demandé si je voulais accepter Jésus-Christ comme mon seigneur et sauveur et ainsi être sure de mon salut. Je lui ai répondu oui et il a prié pour moi.  Il m’a dit que ce-jour même mon nom serait écrit dans le livre de la vie et que le ciel serait en fête parce qu’une âme (la mienne) venait d’être sauvé pour la vie éternelle, et ne plus condamné à la mort.
Je vous dis qu'il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent. 
 Luc 15.10
Quel bonheur était le mien ce-jour là. Mon appréhension et la peur de la mort que je ressentais autrefois avaient totalement disparus. Dorénavant, une paix immense habitait dans moi et à chaque fois que je priais, une assurance incontestable fleurissait dans moi. C’est comme si le vide que je ressentais autrefois était comblé pour toujours.

Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu.
St Augustin

Depuis cette date, je peux dire que j’ai senti la main de Dieu agir sur ma vie à plusieurs reprises. Je ne me suis plus jamais senti seule, je n’avais plus peur du noir et je savais que ma vie avait un sens.
En étant chrétienne, je suis revenue à l’église, cette fois-ci une église proche de chez moi où allais avec ma mère.  Je me suis intéressée à la parole de Dieu dans la bible et je me suis baptisée dans les eaux à l’âge de 25 ans.

Le mot évangile signifie "bonne nouvelle". Une fois qu'on entend cette bonne nouvelle, on a envie de la partager et ainsi pouvoir permettre à d'autres personnes d'être également sauvées pour la vie éternelle. Il n'y a pas de temps à perdre car on ne sait pas si demain on sera encore là.

...Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
2 Corinthiens 6.2

Le 16 mars 2011, quand j'étais dans la salle d'attente de l'hôpital pour voir le médecin qui m'annoncerait le résultat de la biopsie faite de la tumeur de mon sein gauche, je me suis plongée dans la prière. Mon cœur humain voulait entendre une bonne nouvelle (bonne d'après l'interprétation humaine), mais j'ai prié : Seigneur, que ta volonté soit faite dans ma vie, plutôt Ta volonté qui est parfaite et non la mienne qui est partielle. Dieu connait tout et Il sait ce qui est mieux pour nous.
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Romains 12.1  
Rien n'est fruit du hasard. Si Dieu permet que certaines choses se passent dans nos vies c'est parce que Il a un propos dans cela, Il veut peut-être nous montrer ou nous apprendre quelque chose et ainsi nous rendre plus mûrs. Nous nous approchons encore plus de Dieu dans les moments de détresse. Voici une louange qui m’a été envoyée par ma copine Jacqueline et que j’ai beaucoup appréciée :

J’ai soif de ta présence, – Divin chef de ma foi;
Dans ma faiblesse immense – Que ferais-je sans Toi?
Chaque jour, à chaque heure, – Oh! j’ai besoin de Toi;
Viens, Jésus, et demeure – Auprès de moi.

Des ennemis, dans l’ombre, – Rodent autour de moi;
Accablé par le nombre, – Que ferais-je sans Toi?
Chaque jour, à chaque heure, – Oh! j’ai besoin de Toi;
Viens, Jésus, et demeure – Auprès de moi.

Pendant les jours d’orage, – D’obscurité, d’effroi,
Quand faiblit mon courage, – Que ferais-je sans Toi?
Chaque jour, à chaque heure, – Oh! j’ai besoin de Toi;
Viens, Jésus, et demeure – Auprès de moi.

Ô Jésus! ta présence – C’est la vie et la paix;
La paix dans la souffrance, – Et la vie à jamais.
Chaque jour, à chaque heure, – Oh! j’ai besoin de Toi;
Viens, Jésus, et demeure – Auprès de moi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire